Encore inconnus sur la carte du rock, les Français de Cannibale doivent leur nom au fait qu’ils pratiquent « une sorte de garage exotique » où la moiteur tropicale du groove bouffe lentement toutes les idées reçues sur ce que devrait être une sortie Born Bad (des Blousons noirs écoutant Johnny, mais attendez, on va y revenir). Si cannibalisme il y a sur « No Mercy of Love », c’est donc plus en référence aux rythmes caribéens qu’on entend parfois, ainsi qu’à ce psyché de cambrousse, qui font de ce premier album une sorte d’anomalie au pays des 35 heures..