Lovataraxx séduit par des voix planantes et des mélodies sombres. Leur musique électro minimaliste galvanise un public happé par la présence scénique d’une front woman envoutante. Une performance dynamique aux textes passant de l’anglais à l’allemand, entraînée par des synthétiseurs corrosifs et des boîtes à rythmes acérées offrant à un public captivé une énergie étrange et post-punk. Le duo s’abandonne à une cadence palpitante, instaurant un climat à la fois brumeux et fulgurant, aux frontières de l’indus, idéal pour entrer en transe et ne pas sortir indifférent de cette fissure spatio-temporelle.