Depuis ses débuts en 2014, Super Parquet ne revendique rien et s’autorise tout : la liesse, la danse, la sueur, la transe, les tremblements de terre et la fête surtout.
Super Parquet trouve son origine dans un choc des cultures. Antoine Cognet (banjo), Louis Jacques (voix, cabrette, cornemuse) et Léo Petoin (clé de voûte du son hors scène) sont des enfants du bal populaire et des musiques traditionnelles d’Auvergne – option chants de la terre ou bourrées trois temps. Julien Baratay (machines et voix) et Simon Drouhin (boîte à bourdons (BAB), synthétiseur), quant à eux, se sont construits par la bidouille électronique, la boue des raves techno, le boum boum tellurique des dance floors sous influence. Comme à l’émergence d’un nouveau continent, leur rencontre à Lyon puis la naissance de ce mutant à cinq têtes tient à première vue de l’heureux accident. Mais c’est précisément grâce à cette tension extrêmement fertile que Super Parquet parvient dès ses débuts à produire un dialogue musical infini et tout à fait innovant. Car les membres de Super Parquet ont bien plus en commun que ce qu’il n’y paraît : un goût très prononcé pour les motifs répétitifs, les rythmes à danser, le ternaire à transer, les bourdons et les drones, les micro-variations de timbre et les expérimentations soniques si possible psychédéliques.