Photo du groupe Bryan's Magic Tears Photo du groupe Bryan's Magic Tears
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Indie / Rock
Jeu. 17 Févr. 2022 20:30

BRYAN'S MAGIC TEARS

+ Fontanarosa
Concert > Hors les murs Au Périscope
Terminé
PLEIN TARIF : 14 €
TARIF RÉDUIT : 13 €
TARIF ADHÉRENT : 11 €
Production : AMAF - L'Épicerie Moderne, Le Périscope
Photo du groupe Bryan's Magic Tears Photo du groupe Bryan's Magic Tears
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Bryan's Magic Tears

INDIE-ROCK

Il n’y a pas eu besoin de drogue pour enregistrer Vacuum Sealed. L’intensité des dix chansons qui font l’album a suffi à faire disparaître le reste du monde. La musique y est si massive, sa présence si épaisse, qu’au bout d’un mois de travail, Benjamin et Marc ne pouvaient même plus se parler. Tout était déjà là, devant eux. Vacuum Sealed allait devenir un classique absolu. L’une des pierres angulaires de leur génération, eux qui ont également – ou ont eu – un pied dans le Villejuif Underground, Pleasure Principle, Bisous de Saddam, Dame Blanche…

Comme tous les grands albums, il s’ouvre sur une introduction hurlante 'Greeting From The Space Boys', enchaine les chansons hallucinantes 'Excuses', 'Sad Toys' ou le paroxysme de la mélancolie dansante, 'Pictures Of You' avant de vous suspendre à un fil. À ce stade du disque, on se dit que Bryan’s Magic Tears serait le fils surdoué des The Jesus & Mary Chain, de My Bloody Valentine et de Primal Scream. En 1991, cette face d’album aurait été enregistrée par un groupe britannique et sortirait chez Création. Sauf que nous sommes trente ans plus tard, qu’il est fait par un groupe à l’âme normande et sort chez Born Bad Records.

Photo du groupe Fontanarosa Photo du groupe Fontanarosa
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Fontanarosa

INDIE-ROCK

Fontanarosa, c’est le port d’attache que s’est construit Paul Verwaerde au gré des intempéries d’une vie en mouvement. Un point d’observation lui permettant de contempler le monde et le sien.

Printemps 2022, Fontanarosa sortira son premier long format, l’excellent Are You There ?. Il s’y joue cette musique si travaillée que l’on s’étonne de son naturel. Le modelé est pur, le jeu jaillit comme une source. Avec Florian Adrien à la batterie, qui officie au mixage des albums, Kevin Lafort à la guitare et Grégoire Cagnat à la basse, ces quatre-là pourraient jouer ensemble depuis 100 ans, ils ne sonneraient pas autrement.

Take a Look At the Sea, le deuxième album du groupe, c’est poser le regard sur la mer avant le départ. Plus sombre, d’un lyrisme teinté de noir comme le donne à entendre les deux premiers extraits de l’album, le groupe se montre fantastique. Le crescendo sans plafond des guitares, le mariage des attaques claires du rock électrique avec les harmonies du folk anglais, chacun y offre son plus beau jeu. Il n’y a rien sur cet album qui ne parte pas du cœur.